Communauté de communes du Nord Champenois

Vous êtes ici

Notre histoire

Situé au Nord Ouest de Reims, entre la butte de Brimont et la Montagne de Saint Thierry, Courcy culmine à 147 mètres au sud-ouest du fort de Brimont, et mesure 6 kilomètres dans son plus grand axe nord-sud.

 

Le terroir de Courcy doit son nom au premier propriétaire gallo-romain, Curtius. Avant la conquête romaine, notre terroir fut occupé par une tribu celte : les Rèmes. Des fouilles ont mis à jour des tombes gauloises au lieu-dit « les Thomois » et au bois Soulain. A partir du XIIème siècle, Courcy est sous la dépendance à la fois du trésorier de l’Eglise de Reims, seigneur de Courcy, et de l’abbé de Saint-Thierry.

Au IVème siècle, la Champagne est envahie par les Francs qui y font souche : ainsi les familles Baudesson et Menesson, qui signifient fils de Baudès et Manès, s'y installèrent.

En 1359, en pleine Guerre de Cent ans, le village de Rocquincourt, situé à gauche de l’allée des tilleuls entre Courcy et Brimont, est complètement ravagé par une chevauchée anglaise. Un lieu-dit portait encore en 1911 le nom de « cimetière de Rocquincourt ». D’ailleurs, jusqu’au XVIIIème siècle, Courcy portera le nom de Courcy-Rocquincourt. En 1793, notre curé, l'abbé Debar, refuse de prêter serment à la Constitution et meurt en prison. A cette occasion, rappelons que le saint patron de Courcy est Saint Hippolyte, dont la statue ne fut pas détruite en 1793 parce qu'il portait, selon un paysan astucieux, le bonnet phrygien et la pique républicaine.

Entre 1822 et 1870, La Neuvillette deviendra un hameau de Courcy. Durant cette période, Courcy est coupé en deux par la ligne de chemin de fer Reims-Laon et le canal de la marne à l’Aisne. Au nord de ces deux voies sont implantées vers 1878 la verrerie et sa cité ; au Sud, le village proprement dit reste essentiellement agricole.

A la veille de la guerre 1914, l’agglomération compte environ 1000 habitants, le maire est Monsieur Gacoin, le curé l’Abbé Gilimare, et l’instituteur Monsieur Lorin. Sur la ligne de feu durant les quatre années de la guerre , notamment le 16 avril 1917, le village est situé à l’extrême droite de l’offensive Nivelle dite offensive du chemin des Dames. C’est la première brigade russe du corps expéditionnaire qui reprendra le village.

Entièrement détruit lors des combats, le village faillit même ne pas être reconstruit. C’est grâce à l’opiniâtreté de Monsieur Givelet (futur maire de Courcy), directeur de la verrerie avant 1914, que le village fut sauvé en prenant l’engagement de reconstruire son usine.

Au milieu des années vingt, la décision est prise d’implanter une base aérienne pour l’armée de l’air sur le terrain qui comportait déjà des activités aériennes avant la guerre. Elle sera l’objet de bombardements et de mitraillages pendant la Seconde Guerre mondiale. Le village dont les habitants avaient été tous évacués le 16 mai 1940 fut entièrement pillé durant cette période.

Grâce à la reconstruction d’après-guerre, l’agriculture connaît un développement considérable et devient l’activité principale de la commune. Jusqu’à ce jour, le village a su garder son caractère rural. Il est particulièrement dynamique avec de nombreuses associations tant sur le plan sportif que culturel.

Homme
Cormicy Cauroy-lès-Hermonville Berméricourt Loivre Hermonville Villers Franqueux Pouillon Thil Merfy St Thierry Courcy Brimont

{ Lettres d'informations - en attente }

Visitez les autres communes composant la Pôle territorial du nord champenois

test